Alors on se demandait si on allait être plutôt:
ou
Parce que bon, cette maison, c'était notre première maison. Celle que nous avons acheté tous les deux, celle qui a vu les premiers pas de Peste, celle qui a vu naître Choléra.
Tant de moments heureux mais aussi les moments difficiles.
Cette maison c'était un peu notre repère, notre tanière. L'endroit où se sentait le plus en sécurité, notre point de chute, toujours.
Bon, je dis pas qu'elle ne nous a pas saoûlé, agacé, énervé, ruiné, hein?! C'est une maison quand même!
Mais avec le recul, et même si j'ai répété un milliard de fois "dans la prochaine baraque, je planterai même pas un clou, j'en AI MAAAAARE", on ne regrette rien.
On ne regrette pas les heures passées à la retaper, à la décorer, à l'entretenir.
Tout simplement parce que l'on y était bien!
Alors, au final, pas de grandes larmes, pas de danse de la joie. Pas de remord ni de regret.
Juste une étape normale dans le processus d'immigration.