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dimanche 19 septembre 2010

Après l'euphorie...

C'est étrange cette aptitude que nous avons à réfléchir (hey, on s'moque pas dans le fond, j'ai les noms!)
Voilà maintenant presque deux mois que nous avons pris notre décision avec la Baronne, de partir avec les enfants( ouai, je sais, j'aurais pas du céder pour les enfants) vivre de l'autre côté de l'Atlantique.
Nous en parlons tous les jours, nous nous informons tous les jours, nous nous posons de nouvelles questions tous les jours, nous avons des idées touuuuus...allez tous les quoiiiiii?..voilà, tous les jours! Bref ce changement de vie, nous le préparons et finalement, ne laissons pas grand chose au hasard.
Mais voilà que depuis deux jours je pense (tss tss pas de commentaire) à ce qui sera difficile et ce qui pourrait être insurmontable: chômage, difficultés d'acclimatation pour les enfants, accessibilité aux soins, ne pas réussir à comprendre tous les sketchs de Jean François Mercier...

Alors ce n'est pas que je suis moins motivé, bien au contraire! Je suis de plus en plus convaincu que le Canada et plus précisément le Québec correspond le mieux à notre façon de vivre et à nos aspirations.
C'est surtout que la perspective d'abandonner notre vie confortable (malgré tout) se précise : je suis en pleine ascension professionnelle, nous avons une grande et belle maison, et nos conditions de vie ne sont pas si pire que ce que je veux bien râler de temps à autres.
Il me suffit cependant de penser aux impôts qui nous saignent comme des cochons (vous savez de quoi je parle: on se trouve dans la tranche ou on ne gagne pas assez pour s'en sortir en rapport de ce que l'on paye!), à la bêtise crasseuse et à l'indécence pitoyable du gouvernement en place, à cette évolution inquiétante des rapports sociaux auxquels j'assiste quotidiennement qui consiste en la banalisation des agressions verbales et des menaces de violences parce que Robert s'est fait piquer sa place de parking à Carrefour ou encore parce que ton magasin n'a pas reçu ton téléphone parti en réparation; pour que très vite je me ressaisisse!


Je pense juste que c'est une étape normale et finalement plutôt saine: je m'inquiète pour l'avenir de ma Baronne et nos deux microbes.

C'est peut être ça "être un adulte"

4 commentaires:

  1. Adulte... faut p't'ête pas pousser non plus !!
    Nous aussi on a des moments de "réflexions", mais qui ne durent jamais bien longtemps! Quoique avec l'arrivée de l'hiver on va peut être se mettre à l'Anglais et aller voir les Kangourous !!
    Ben non, y'a pas de Poutine là bas!

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  2. En même temps se lancer dans un projet d'immigration sans se poser des questions seraient effrayant et un peu bizarre selon moi. On pèse le pour et le contre parce que cette immigration est un choix et n'est pas uniquement motivé par des circonstances graves.
    Le temps de la procédure est comme une grossesse pour moi, ça permet de se préparer psychologiquement au grand bouleversement qui s'annonce dans nos vies!
    Bon courage à vous!

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  3. Bonjour, très sympa cette réflexion, le doute l’engouement face à un tel projet sont tout simplement humain, c'est une très belle remise en question que finalement peu de personnes oseraient effectuer, signe d'une confiance et d'une volonté de réussir.
    Certes cette épreuve est longue et stressante (nous en savons quelque chose), mais elle vaut assurément la peine d'être vécue!!!
    Bon courage dans vos démarches et @ bientôt.

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  4. Bonjour à vous,
    je pense aussi que se lancer dans un tel projet sans avoir de doutes, de moments de réflexion à s'arracher les cheveux, ce serait ça qui serait fou! Et ce sont souvent les projets les plus réalistes, les plus mesurés que l'on mène à bout le plus brillamment ;-).Bon courage pour la suite!

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